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Dune

Difficulté ***

Profondeur ***

Originalité ****

Emotions ***

Un des deux seuls romans de SF de la BE avec « Le meilleur des mondes », « Dune » appartient à ces univers fantastiques développés sur plusieurs titres pour constituer une œuvre globale, comme les façonnèrent Asimov, Tolkien, Philip José Farmer, Ann Rice, JRR Martin et bien d’autres. Cet imposant premier volume en assure la description mais surtout la pérennité avec une histoire et des personnages marquants et grandioses.

Dans la lignée de ses prédécesseurs, Herbert livre un texte riche et précis, qui alterne avec subtilité histoire, descriptions, dialogues psychologiques et scènes d’action. Son imaginaire puissant construit une société étonnante, nettement féodale, mais transcendée par des ordres semi-religieux comme le Bene Gesserit ou les navigateurs de la Guilde, des peuples autochtones à moitié colonisés, des castes originales comme les Mentats, les Ixiens ou le Bene Tleilax et une variété de style radicale (peu de points communs entre les Harkonnen et les Atréides). 

 

Si les personnages, confrontés à des situations dangereuses, n’ont guère d’espace pour développer un caractère subtil ou ambigu, ils génèrent comme il se doit attachement ou répulsion.

La violence radicale de certains passages, la complexité des relations entre les personnages et les réflexions troubles et philosophiques du héros donnent à l’oeuvre une maturité rare dans le fantastique, genre souvent déséquilibré entre la noirceur et le merveilleux. Ce sérieux crédibilise de manière redoutable l’univers, y aspirant le lecteur.

 

Une œuvre magique, foisonnante et épique, vendue à plus de 20 millions d'exemplaires.

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