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Le petit prince

Difficulté *

Profondeur ****

Originalité *****

Emotions ****

Pourquoi sacrifier « Ivanhoe », « Tom Sawyer » ou « l’île au trésor » pour conserver « Alice », « Gulliver » et « le petit prince » ? A mon aune, la seconde liste amène une poésie et une philosophie absentes de la première. Dans le cas qui nous concerne, les ventes (140 millions d'exemplaires) et la renommée sont de plus exceptionnelles.

 

Ce conte de fées moderne ne fait pas l’impasse sur les thèmes fondamentaux : quête du bonheur, découverte de l’autre, mort et éternité. La forme aérienne et rythmée du récit a permis aux enfants de se passionner pour ce personnage miroir d’eux-mêmes. Mais le héros est une version héroïque de l’enfant : il est seul, libre et courageux. 

 

En effet le petit prince, tout gamin qu’il soit dans ses dialogues et ses choix, voyage seul et décide à chaque étape de persister à explorer. Dans un paradoxe touchant, il trouve l’amitié et la nostalgie de son monde au même moment : le retour est nécessaire et l’oblige à consoler le narrateur adulte en lui vantant la qualité de ses futures pensées vers lui, le petit prince. 

 

L’intelligence de l’enfance, comparée à l’absurdité de la vie des adultes, n’a jamais été aussi joliment décrite. Une œuvre absolue et magnifique qu’on relit avec plaisir.

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